Maxime Machenaud, le numéro 9 international du Racing 92, est associé à son père et à ses deux frères au Bistrot de l’Imprimerie, une table dans le jus.
La vitesse, la passe, le coup de pied, la clairvoyance… Pour le ballon ovale Maxime Machenaud est une valeur sûre. Il fait l’unanimité au Bistrot de l’Imprimerie, à Bordeaux, où on aimerait le voir revenir au pays et défendre les couleurs de l’UBB (l’Union Bordeaux Bègles). Pour la restauration, l’accueil, le management, l’ambiance, le positionnement, Bertrand Machenaud, 54 ans, le père de Maxime, est lui aussi une référence. Le Bistrot des Quinconces à Bordeaux, le Blue Cargo à Bidart, la Maison du Caviar à Paris, le Bibent à Toulouse, la Co(o)rniche sur le bassin d’Arcachon, la carte de visite inspire le respect. Plutôt que d’inaugurer de nouvelles aventures, le Bordelais, au riche carnet d’adresses, en a repris une de quartier, en difficulté, rue Fondaudège, à Bordeaux, avec ses trois fils, Jean-Baptiste, 28 ans, Victor, 24 ans et Maxime, 26 ans.
Ici, la porte est faite pour entrer, pas pour sortir
Un succès qui tient au flair de Bertrand Machenaud et de son offre résolument bistro. Le comptoir est le point de ralliement, « les verres de contact » – pour reprendre une expression chère à Antoine Blondin -, renforcent le sentiment que la porte est faite pour entrer pas pour sortir. Vous passez à table avec un supplément d’envie, c’est presque gagné. Ajoutez à cela un espace resserré et chaleureux – on parle à voix haute et on sympathise avec son prochain -, des prix modérés (menu à 15 € le midi, formule entrée et plat ou plat et dessert à 13 €, plat du jour à 10,50 €), un effort de cuisine… La mayonnaise prend.
Toutes ces vertus n’auraient pas le même impact sans la personnalité de Bertrand Machenaud, disponible, amical et attentif à la régularité dans le service et dans l’assiette. Le chef, David Grandclaude, a de l’idée, la cuisine sort de la photo de famille et du conservatisme. Il vous est servi à un tarif de 15 € un tartare de thon et de saint-jacques à la tomate confite, un filet de cabillaud avec crumble de parmesan et légumes croquants, une tarte Tatin modifiée (pomme poire et gingembre).
Le soir le menu carte à 27 € (4 entrées, 4 plats, 4 desserts au choix) est d’un bon rapport qualité-prix. Les propositions changent régulièrement, l’innovation est permanente, le vol au vent de ris de veau julienne de topinambours frits, le tartare d’artichaut, daurade royale et mozzarella Bufala, la darne de sandre fondue de poireaux beurre de safran linguines au parmesan, la noisette de veau crème de chorizo petits légumes, le sabayon de clémentines sorbet clémentines, se remarquent.
Les vins tournent – premier prix 18 € -, on mentionnera, pour les bouteilles plus chères, le château Tour Haut Caussan Médoc 2008 (29 €) et le château La Louvière Pessac- Léognan, 2007 (41 €). Vin au verre (de 3,50 € à 6 €).
Un article de Jacques Ballarin publié dans Le Mag Sud Ouest le samedi 20 février 2016.
Le Bistrot de l’Imprimerie 98, rue Fondaudège à Bordeaux. Tel : 05 57 83 38 24
Un commentaire sur "A Bordeaux, le Bistrot de l’imprimerie porte la griffe Machenaud"
Les MACHENAUD , père et fils , à Fondaudège !!!
J ‘irai voir une fois …. ça m’a été conseillé ……